LES 12O JOURNÉES DE BOTTROP est un film déroutant, surtout ses personnages, thématiquement surchargé, excentrique jusqu'à l'excès, mais aussi drôle. Une bande d'anciens acteurs de Fassbinder (Margit Carstensen, Irm Hermann, Kurt Raab, Volker Spengler) projettent de réaliser le dernier nouveau film allemand - un remake du film scandaleux de Pier Paolo Pasolini, Salo ou Les 120 jours de Sodome.
Au premier abord, c'est un film sur le rythme effréné, l'économie laide de la réalisation d'un film, un jour allemand comme pendant à la Nuit américaine de Truffaut. C'est aussi un chant du cygne mélancolique du film allemand de la fin des années 60 et des années 70, auquel Schlingensief s'est toujours référé.
Dans une série d'allusions, de piques et de citations, le film est aussi une vision de l'histoire du cinéma allemand, que Schlingensief s'amuse à montrer comme n'ayant pas d'avenir.
LES 12O JOURNÉES DE BOTTROP est un film déroutant, surtout ses personnages, thématiquement surchargé, excentrique jusqu'à l'excès, mais aussi drôle. Une bande d'anciens acteurs de Fassbinder (Margit Carstensen, Irm Hermann, Kurt Raab, Volker Spengler) projettent de réaliser le dernier nouveau film allemand - un remake du film scandaleux de Pier Paolo Pasolini, Salo ou Les 120 jours de Sodome.
Au premier abord, c'est un film sur le rythme effréné, l'économie laide de la réalisation d'un film, un jour allemand comme pendant à la Nuit américaine de Truffaut. C'est aussi un chant du cygne mélancolique du film allemand de la fin des années 60 et des années 70, auquel Schlingensief s'est toujours référé.
Dans une série d'allusions, de piques et de citations, le film est aussi une vision de l'histoire du cinéma allemand, que Schlingensief s'amuse à montrer comme n'ayant pas d'avenir.